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Pourquoi est-il si difficile pour les jeunes zèbres

(Et les moins jeunes) de trouver un bon psy?

 

Primo, pour la même raison qu'il leur est difficile de trouver "un bon prof".

Les HP, petits et grands, mais plus encore les petits, fonctionnent à l'affectif. Pour eux aucun diplôme, aucun titre n'est une garantie de compétence.

"Si je suis bon en math, c'est parce que j'aime bien le prof de math et si je suis nul en français cette année, c'est parce que je n'aime pas le prof de français donc, tout ce qu'il dit est nul et non avenu..." Parole de zèbre!

Il en est de même face à un psy!.. -chologue,-chothérapeute,-chiatre,-chanalyste mais aussi médecin ou dentiste.

Si le zèbre ne le sent pas, si notre petit HP doit dire "Bonjour Madame" et faire des courbettes devant le "grand savant" soyez sûrs que la consultation va droit à la catastrophe!

Il va se montrer, au mieux, complètement fermé, hermétique et ne dira pas un mot, au pire manipulateur, menant par le bout du nez ce professionnel de la santé mentale, capable ou non, selon les cas de s'en rendre compte.

Ce qui, bien-sûr ne fera qu'augmenter l'angoisse de cet être déjà fragilisé par la croyance que personne ne peut le comprendre et donc l'aider, le renvoyant à sa solitude.

Rappelons-nous que dans le milieu médical, psycho comprise, la déontologie impose un "non-lien affectif" entre le consultant et la praticien!

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Secundo, car un psy "normopensant" même bien informé et sensibilisé au profil Hp (Ce qui est déjà exceptionnel), reste un normopensant pour qui, il n'est pas naturel de parler le "language E.T."

Il en connaît donc éventuellement les grandes lignes, le vocabulaire et la grammaire, mais certainement pas les finesses, son humour et ses jeux de mots.

Donc, malgré tous les efforts du thérapeute, la créature zèbrée restera méfiante face à ce drôle de bonhomme en blouse blanche qui ne comprend rien. Il se découragera très vite, n'ayant même plus envie d'expliquer les choses une fois de plus, à un adulte "qui ne comprend rien".

 

Après avoir donc consulté un plus ou moins grand nombre de thérapeutes, HP (Harry Potter, ça marche aussi..) s'exclame: "Je ne voulais plus voir de psy, mais je suis content d'être venu car pour la première fois je me sens compris, entendu, Ouf!"

 

Que s'est-il donc passé? Et bien, simplement, pour la première fois de sa vie notre HP, est face à quelqu'un qui parle la même langue que lui, qui ne l'a pas seulement apprise, mais qui en connait les finesses. Il est enfin face à un autre zèbre, un HP qui comprend le problème et qui a les outils pour l'aider.

Quelqu'un qui le comprend!

Etnotre ami zébré a pu créer un lien affecctif avec celui-ci, il l'aime bien ce psy, donc il lui fait confiance, donc il accepte son aide!

Deux conditions incontournables!

CQFD!

Donc, si vous avez un enfant HP en difficulté et que vous sentez que la thérapie n'avance pas, n'hésitez pas! Changez de psy, jusqu'à ce que cela fasse Tilt, jusqu'à ce que vous trouviez celui qui convient à votre enfant, faites-vous confiance.

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Stéphanie Verryken    

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